LES EXPLORATEURICES

La vertu de ce projet d’« Art bâtisseur », au delà de sa vocation précurseuse et de ressource inspirante, est d’expérimenter des nouvelles méthodologies de recherche-action ou recherche-création, en s’appuyant sur le Domaine de Tizé ou sur la métropole rennaise car ces créations étant situées et en connexion directe avec les territoires, elles ne peuvent se créer autrement que par l’expérimentation In Situ.

Pour nourrir ce projet, de nombreuses équipes hybrides entre les mondes de la fabrique urbaine des arts et de la construction sont venues séjourner au domaine ou dans des lieux partenaires sur la période 2021-2024 : une cueillette des regards sur le Domaine de Tizé et au Centre hospitalier Guillaume Régnier a été menée par Jean-Maxime Santuré, artiste et paysagiste permettant de révéler nos communs et nos attachements au paysage / un duo éclectique entre une architecte Cécile Gaudoin et un écologue-artiste de rue de la Cie Mycelium ont animé toute une phase d’étude et de diagnostic sur Tizé / Les Frères Pablof et leur projet de théâtre d’objet autour de l’habitat « que ma joie demeure » ont révélé nos rapports aux objets de Tizé / une recherche sur la création d’un élixir de terrain menée par la compagnie Tangible, une équipe d’archéographie (qui mêle archéologie et chorégraphie) nous a poussé à explorer la question de notre biodiversité à la fois naturelle et institutionnelle et à mieux la cerner / Mathias Forge avec son protocole nomade « on aura l’occasion d’y revenir » qui prend pour terrain de jeu le rond-point nous a permis de nous rapprocher du projet Via Silva.