On plonge ?

Échappées patrimoniales, Leïla Morvan (2020)

Un petit tour à Tizé #1 – Leïla Morvan

– La thématique sur laquelle vous avez travaillé lorsque vous étiez à Tizé ?

J’ai travaillé sur trois visites qui avaient chacune leur thématique : l’architecture du manoir intitulé Manoir de résidence en résidence nous rappelait l’histoire du lieu par l’angle des modifications architecturales du manoir. C’est une question de point de vue, cette médiation donnait à voir le paysage de Tizé par le prisme de l’histoire de la peinture et invitait à contempler ce que l’on avait devant nous. Enfin, Vilains, Vilaine s’attarde sur la Vilaine et les paysan.ne.s, sur le passé agricole du domaine qui se poursuit encore aujourd’hui. Cette médiation se déroulait près de la Vilaine et suivait le courant pour remonter jusqu’au moulin de Tizé.

– Les questionnements qui ont nourri votre réflexion sur le sujet ?

Comment garder trace des médiations orales ? Qu’est-ce qu’on laisse pour le lieu ? Qu’est-ce qu’on laisse au public ? Comment partager son travail avec d’autres médiateur.rices, ce qui est questionné dans mon mémoire Que reste-t-il des “poussière de fête” ? Sur les traces des médiations présentielles.

– Votre retour d’expérience en tant que stagiaire à Au bout du plongeoir : ce que vous avez appris ou déplacé dans votre pratique ?

Sans aucun doute, l’importance de travailler l’esthétique de sa proposition !

– Une anecdote sur une visite ou un moment passé à Tizé ?

On était en pleine période Covid, on avait établi un planning où chacun.e des membres de l’équipe devait désinfecter toutes les surfaces 3 fois par jour, c’était une des conditions pour pouvoir venir travailler sur site… et j’ai fait les premières médiations de ma vie face à un public masqué.